Simon Arcache s’initie à la photographie lors d’une année passée aux Etats-Unis. Il a le Vieux Sud pour terrain de jeu et des musiciens de blues pour amis, avec lesquels il partage aussi bien la scène, comme guitariste, que le quotidien.
Il se forme aux côtés du photographe américain Tim Duffy, fondateur de la Music Maker Relief Foundation, qui lui transmet le goût d’une photographie intime, sincère, l’importance du témoignage ainsi que tout son savoir-faire de laboratoire, du développement au tirage.
Son approche photographique s’inscrit dans une démarche de field-recording, sans artifice, loin du studio où l’échange et la relation priment sur tout autre chose. Ce premier travail dans le sud des Etats-Unis s’inscrit au cœur du processus universel de la transmission, cher aux yeux du photographe, dans un jeu de miroir en noir et blanc, entre deux générations et deux cultures.
Cette expérience musicale, photographique et humaine marque profondément la démarche de Simon Arcache, qui cherche depuis à explorer l’intimité de communautés qui laissent parfois rêveur mais qui toujours interrogent notre rapport à l’autre, à l’identité, aux sociétés et à l’histoire.
Le portrait, privilégié par le photographe, constitue autant de passages vers une meilleure connaissance de soi et des autres, quand la recherche et la mise en lumière d’un sentiment d’appartenance sont au cœur de son travail de reportage.
En 2019, le travail américain de Simon Arcache est présenté par Dimitri Beck, Directeur de la Photographie du magazine Polka, dans le cadre des Zooms du Salon de la Photo de Paris : « Ces images, empreintes de tendresse et étonnantes de maturité, révèlent une grande humanité. » (Dimitri Beck)
