Entre Ouarzazate et Zagora, le long du fleuve Draa, existe un ksar vieux de cinq cents ans, perdu entre un village et sa palmeraie, qui invite aux jeux et aux rêveries.
Là-bas, j’ai joué avec le Djebel Kissane, les nuages et le soleil. J’ai rêvé en me perdant, dans le bruit de mes pas, le goût de l’ombre et l’odeur de la lumière. J’ai pris peur, seul dans la vieille mosquée, comme un enfant. J’ai passé des portes qui mènent au tout et au rien. J’ai mangé des dattes fraiches. J’ai marché dans l’Histoire sans qu’elle ne s’intéresse à moi. J’ai cherché par-delà le temps et la montagne, pour trouver à Timidarte la joie et la paix que me procurent les lieux qui me sont intimement familiers.
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